29. L’aide pour vos manuscrits fait partie de mon travail d’écrivain privé

Bonjour,

   Je suis souvent sollicitée pour travailler sur des manuscrits, une facette de ma profession que je n’ai encore jamais abordée dans mes billets. C’est de cette activité-là que je vous parlerai aujourd’hui.

Vous êtes nombreux à vouloir vous lancer dans l’écriture d’un roman, autobiographique ou non, ou d’un essai et, généralement, les idées et l’imagination ne vous font pas défaut. Vous avez pourtant souvent du mal à mettre en œuvre votre projet ou vous restez insatisfait du résultat obtenu. Vous  percevez les maladresses (expression et/ou  structure) qui nuisent à votre manuscrit. Vous manquez d’expérience en la matière, tout simplement : il ne suffit pas d’avoir du talent… Le métier d’écrivain se travaille et demande un certain apprentissage.

Vous venez donc me trouver pour que je vous apporte mon aide sous des formes diverses : celle-ci va de la simple correction orthographique et grammaticale à la réécriture, pour laquelle je m’applique à respecter votre style, en passant par des modifications de construction, l’introduction de dialogues, voire la simple fiche de lecture qui vous permet de retravailler vous-même votre texte.

Bien entendu les éditeurs sont abreuvés de manuscrits et je ne peux vous garantir de façon formelle que le vôtre trouvera preneur… Je lui aurai tout de même donné meilleure mine : s’il est refusé par les éditeurs auxquels vous l’adresserez (ce qui est fréquent, sachez-le,  quand on est un petit nouveau qui n’a pas encore fait ses preuves comme écrivain),  vous pourrez le publier à compte d’auteur sans avoir à rougir de ce que vous offrez à vos lecteurs.Si vous vous donnez la peine de vous faire connaître par la parution d’articles dans les journaux, le bouche-à-oreille, votre présence dans des salons du livre et la promotion (dépôt, affichage et séances de dédicaces) dans certaines librairies, vous aurez de bonnes chances de bien vendre votre œuvre.

J’ajouterai que j’estime ma franchise indispensable à votre égard et qu’il m’arrive fréquemment, à tort ou à raison, de refuser de vous engager dans des frais qui me paraissent ne pas se justifier par le résultat. En dehors même de la qualité de ce que vous voulez éditer, il faut réfléchir au lectorat susceptible d’être intéressé par le sujet traité ou par le style. Parfois, de très belles histoires sont inclassables et difficiles à vendre alors même que leur auteur a du talent !

A très bientôt !

H.B.

Version imprimable